JOUR 1 - Mardi 28 Janvier
Comment accélérer la diffusion des innovations en Silver santé à l’échelle européenne ?
S’adapter aux systèmes de santé exigeants et aux besoins d’une population européenne vieillissante implique le développement de solutions innovantes et la mise en œuvre à grande échelle des pratiques les plus performantes. Le marché de la Silver économie demeure cependant fragmenté car les dynamiques de croissance et d’internationalisation se trouvent entravées par d’important besoins en financement, des contraintes réglementaires et des barrières de marché. Comment accélérer la diffusion d’innovations technologiques et sociales en faveur du bien-vieillir en Europe ? Quels outils d’évaluation et de normalisation envisager pour soutenir cette croissance ? Comment encourager la collaboration des acteurs de l’industrie et faciliter les partenariats les plus favorables au développement des solutions innovantes ?
Cette session plénière analysera les principaux obstacles et facteurs de succès dans le développement à l’échelle européenne de solutions innovantes de Silver santé. Le panel d’experts partagera des approches stratégiques globales pour accélérer la croissance de l’innovation en faveur de bien-vieillir au niveau européen.
PARCOURS 1 : LES ENJEUX DE LA SILVER SANTÉ EN EUROPE
JOUR 1 - Mardi 28 Janvier
Comment mieux mobiliser les investissements publics et privés en faveur de l’innovation pour le bien-vieillir à l’échelle européenne ?
La prise de conscience croissante des besoins et des opportunités liés à l’allongement de la durée de vie amène de nouveaux enjeux pour financer le déploiement et le développement de solutions innovantes. Les sources d’investissement dans l’innovation en faveur du bien-vieillir dépendant principalement du secteur public, comment les gouvernements peuvent-ils encourager les acteurs privés à financer des projets innovants ? Quels sont les investissements réalisés aujourd’hui en Europe et quels types d’investisseurs sont impliqués ? Quels instruments financiers envisager pour créer de nouvelles synergies entre investisseurs publics et privés et optimiser la destination et l’impact des fonds ?
Romain Tribalat
Chargé de partenariats et d'innovation sociale
AG2R LA MONDIALE
JOUR 2 - Mercredi 29 Janvier
De l’expérimentation au chevet du patient : comment passer d’un projet de recherche européen au marché de la Silver santé ?
L’Union Européenne a établi un cadre solide afin de définir et développer la Silver économie en Europe. Plusieurs initiatives ont ainsi été lancées et financées par l’UE pour stimuler le marché et soutenir des projets innovants. Comment favoriser la mise en œuvre de ces projets financés ? Comment s’assurer qu’ils soient transformés en produits, start-ups ou services commercialement viables ? Le panel d’experts abordera les bonnes pratiques pour permettre aux solutions innovantes de ne pas rester des produits de niche, de surmonter les incertitudes liées au marché et d’établir des modèles commerciaux solides.
Comment intégrer dès le début des projets de R&D les problématiques d’accès au marché et les contraintes réglementaires en Silver santé ?
Outre les stratégies en matière de propriété intellectuelle, il est essentiel de disposer d’une stratégie claire pour éviter les échecs en matière d’approbation réglementaire. Les conditions d’accès au marché du produit final sont ainsi des paramètres essentiels à intégrer dès la phase de développement. Quels sont les écueils à éviter aux premiers stades des projets de R&D ?
Christian Böhler
Chercheur
The European Centre for Social Welfare Policy & Research
PARCOURS 2 : LES OBJETS CONNECTÉS AU SERVICE DU BIEN-VIEILLIR
JOUR 1 - Mardi 28 Janvier
Wearables et données de santé : quelles solutions pour accompagner la perte d’autonomie physique, cognitive ou psychosociale d’une population vieillissante ?
Un nombre croissant de dispositifs connectés peut être adapté aux personnes âgées et contribuer à la détection précoce, au suivi et à la prise en charge médicale. L’utilisation actuelle et effective de ces wearables chez les personnes âgées reste cependant peu renseignée. Cette table ronde a ainsi pour objectif de donner un aperçu concret des technologies et solutions disponibles. Quelles sont leurs réelles utilisations et actions ? Quels résultats tangibles et quels bénéfices potentiels pour les patients et les structures ? Quelles applications sont faites des données collectées ?
Santé digitale : quels impacts sur les relations entre les patients et résidents, les professionnels de santé et les aidants familiaux ?
Grâce aux technologies de l’information, la santé numérique a le potentiel d’offrir des solutions de soins améliorées, plus interactives et personnalisées, et peut ainsi accompagner un nombre croissant de soignants et d’aidants familiaux. Quelles sont les conséquences de ces innovations pour les acteurs concernés ? Dans quelle mesure les solutions numériques ajoutent-elles de la valeur à la prestation de soins ? Comment les aidants et les personnes âgées acceptent-ils la technologie ? Les données générées influent-elles sur le niveau de responsabilité des soignants et cliniciens ?
JOUR 2 - Mercredi 29 Janvier
Le digital au service de la prévention : quels modèles de prise en charge proactive envisagés pour retarder l’apparition de la fragilité chez les personnes âgées ?
La fragilité est généralement associée à une vulnérabilité accrue des personnes âgées, ainsi qu’à une diminution de l’activité physique, un manque d’énergie, une perte de poids involontaire et une diminution de la force de préhension. La fragilité n’est cependant pas une conséquence inévitable du vieillissement et peut être évitée et gérée pour favoriser une vie plus longue en bonne santé. Quel rôle les solutions numériques jouent-elles dans l’identification et l’évaluation précoces des caractéristiques de la fragilité ? Comment peuvent-elles permettre d’appliquer des mesures préventives à temps ?
Albert Alonso
Chercheur principal, Direction de la recherche et de l'innovation
Hospital Clínic de Barcelona
Francesco Barbabella
Chargé de recherche // Chercheur Associé
Institut National Italien de la Santé et des Sciences sur le Vieillissement (INRCA) // Université de Linnaeus - Suède
Alpana Mair
Responsable Efficacité Prescription et Traitement
Gouvernement écossais
PARCOURS 3 : PRÉVENTION ET NUTRITION EN FAVEUR DU BIEN-VIEILLIR
JOUR 1 - Mardi 28 Janvier
Nutrition et déclin cognitif : Comment favoriser l’adoption préventive d’un régime alimentaire adapté ?
Un nombre croissant de recherches ont montré qu’une carence en certains nutriments et protéines est associé à un risque plus élevé de déclin cognitif ou de démence, soulignant ainsi l’importance d’une alimentation saine et des bienfaits d’un régime adapté. A partir de ce postulat scientifique, quelles sont les actions mises en œuvre pour protéger le cerveau au cours du vieillissement ? Dans une démarche de prévention du déclin cognitif, comment identifier les groupes de population qui n’auraient pas une alimentation adéquate ? Quels sont les produits et programmes nutritionnels spécifiques pour accompagner les personnes âgées à risque ?
Anne-Marie Minihane
Professeure de Nutrigénomique, Département de Nutrition et de Médecine Préventive
Université de Norwich
Patrick Kamphuis
Directeur International Senior, Affaires Médicales et Scientifiques
Nutricia
JOUR 2 - Mercredi 29 Janvier
Comment permettre une approche personnalisée en termes d’alimentation et d’apport nutritionnel face à la diversité de la population senior ?
La nutrition personnalisée repose sur la variation des réactions observées à différents nutriments en fonction de l’âge, du mode de vie, du génotype et de l’épigénome. Cette approche fondée sur la précision pourrait réduire le risque de maladie, en particulier pour les personnes souffrant de pathologies chroniques, et pourrait être un moyen durable d’améliorer la qualité de la vie des personnes âgées en fournissant des recommandations alimentaires précises et adaptées à chacun. Comment optimiser les résultats d’une approche nutritionnelle adaptée en intégrant les informations liées aux conditions de santé existantes, à un suivi personnalisé et à un coaching sur mesure ?
Bernard Corfe
Maître de Conférences en Oncologie, Chercheur Principal en Gastro-entérologie Moléculaire
Université de Sheffield
Quels services de restauration et canaux de distribution innovants pour répondre aux besoins nutritionnels des personnes âgées à domicile ?
La majorité des personnes âgées exposées au risque de malnutrition vivent à domicile et sont confrontées à des problématiques d’accès à une alimentation adaptée et de sa préparation. Il est donc nécessaire de fournir la bonne combinaison de services pour préserver l’autonomie et la santé des personnes âgées à travers des infrastructures adaptées, des prestations et programmes de repas livrés à domicile. L’offre actuelle est-elle suffisamment large pour répondre aux besoins des personnes âgées à domicile ? Quels services innovants existent en Europe et quelles sont les bonnes pratiques à en retirer ?
Sue Hawkins
Gestionnaire de Programme Malnutrition
Dorset HealthCare University NHS Foundation Trust
Esmée Doets
Cheffe de projet et chercheuse
Waningen University and Research
PARCOURS 4 : L’INNOVATION DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE SOINS
JOUR 1 - Mardi 28 Janvier
Comment les établissements de soins innovent-ils pour permettre aux personnes âgées dépendantes de bénéficier de leurs services à domicile ?
Le nombre de personnes âgées bénéficiant de soins à domicile est à la hausse en Europe et cette tendance se confirme, les coûts associés restant inférieurs à ceux des soins en institutions. En outre, des solutions innovantes et des services plus complets se développent, renouvelant ainsi les options qui s’offrent aux Européens âgés qui préfèrent être pris en charge à leur domicile. Les institutions de soins de longue durée se doivent ainsi de repenser leur offre en matière de soins ambulatoires et de ce que peut être l’Ehpad « hors les murs ». Quelles sont les personnes âgées concernées par ces prestations à domicile et quelle est l’étendue des services associés ? Quelle est la valeur ajoutée des Ehpad et quelles sont les bonnes pratiques à retenir ?
Nadejda Todorovska
Cheffe de la division bien-être social et activités opérationnelles
Croix-Rouge Bulgare
Dans quelle mesure la formation progressive de groupes européens d’EHPAD contribue-t-elle à créer un marché européen de la Silver économie ?
Un ensemble de contraintes réglementaires, opérationnelles et techniques favorise la consolidation internationale du secteur des soins au profit des acteurs les plus performants et les plus innovants. Limités par leur croissance sur leur marché domestique, les prestataires majeurs de soins de longue durée ont commencé à exporter leurs modèles et leur expertise. Comment internationalisent-ils leurs achats d’équipements innovants ? Dans quelle mesure travailler avec des fournisseurs à une échelle internationale peut contribuer au développement et au renforcement d’un marché européen de la Silver santé ?
JOUR 2 - Mercredi 29 Janvier
Technologies et travail collaboratif entre les hôpitaux et les établissements de soins : Quelles perspectives pour offrir une prise en charge clinique optimisée aux résidents ?
Les admissions inappropriées et imprévues à l’hôpital ainsi que l’identification de besoins non satisfaits en matière de santé ont mis en évidence la nécessité d’améliorer l’échange d’information entre les Ehpad et les hôpitaux. Dans quelle mesure la gestion des données peut-elle faciliter la coopération et l’efficacité de la prise de décisions pour améliorer les soins aux résidents ? Cette session vise à évaluer les différentes approches d’interopérabilité et à identifier les obstacles et les facilitateurs d’un mode de travail plus intégré.
PARCOURS 5 : INNOVER POUR BIEN-VIEILLIR À DOMICILE
JOUR 1 - Mardi 28 Janvier
Les collectivités locales en Europe : l’échelon clé pour permettre aux personnes âgées de vivre de manière autonome à domicile ?
Bien que la plupart des pays européens aient développé une vision du maintien à domicile au niveau national, de nombreuses autorités locales ont une responsabilité et une autonomie significatives dans la mise en place des systèmes de soins à domicile sur leur territoire. Elles peuvent ainsi s’adapter à leurs spécificités géographiques et démographiques et faciliter la coordination entre les prestataires de soins. Par des retours d’expérience et discussions de plusieurs pays européens cette session étudiera les différentes pratiques en matière de soins aux personnes âgées à domicile à l’échelle locale et dans quelles mesures ces initiatives peuvent être dupliquées.
JOUR 2 - Mercredi 29 Janvier
Construire ou rénover : comment concevoir et fournir des logements adaptés aux besoins des personnes âgées ?
Bien que la majorité des personnes âgées veuillent rester dans leur domicile, les habitations elles-mêmes sont souvent insuffisantes et inadéquates pour y demeurer en toute sécurité et indépendance. Il devient évident que les nouveaux logements doivent respecter et adapter leurs normes à toute la durée de vie, la plupart des habitations qui existeront en 2050 ont déjà été construites. Par conséquent, l’amélioration et l’adaptation des logements existants devraient être fortement envisagées pour permettre de vieillir chez soi. Quelles innovations sont nécessaires en matière de technologies et de modèles d’exécution pour répondre aux besoins des personnes âgées et de leurs aidants à domicile ? Dans quelle mesure les personnes âgées sont-elles associées à l’identification des bonnes pratiques et impliquées dans les problématiques de planification et de conception ?
Quelles innovations pour prévenir et gérer les risques professionnels des soignants ?
Les professionnels de santé intervenant à domicile ou dans les établissements de soins sont la pierre angulaire d’une prestation de soins de qualité. La gestion de
Les professionnels de santé intervenant à domicile ou dans les établissements de soins sont la pierre angulaire d’une prestation de soins de qualité. La gestion de leur sécurité et des risques pour leur santé constitue cependant un défi de taille : les soignants travaillent parfois dans un environnement décentralisé, effectuent fréquemment des heures supplémentaires et sont très sollicités physiquement. Comment s’assurer que le personnel soignant dispose des informations et des outils nécessaires pour se protéger et améliorer leurs conditions de travail ? Quelles sont les bonnes pratiques et innovations qui pourraient être dupliquées ?
leur sécurité et des risques pour leur santé constitue cependant un défi de taille : les soignants travaillent parfois dans un environnement décentralisé, effectuent fréquemment des heures supplémentaires et sont très sollicités physiquement. Comment s’assurer que le personnel soignant dispose des informations et des outils nécessaires pour se protéger et améliorer leurs conditions de travail ? Quelles sont les bonnes pratiques et innovations qui pourraient être dupliquées ?
Gabriela Florescu
Directrice de recherche
Institut national de recherche et de développement en informatique
Jackie Marshall-Cyrus
Directrice & Experte en Innovation en matière de vieillissement et de vie autonome
Jackie Marshall-Cyrus & Associates
Marissa Lepape
Professionnelle de la santé et de la sécurité au travail
Carsat Aquitaine